Le collectif Cent pour un toit “Les Yannicks” met un terme à son existence : ce n’est pas un échec, tout au contraire c’est une réussite. Sa mission est achevée : le jeune qu’ils accompagnaient a été régularisé, il a un travail en CDI et il est devenu totalement autonome.
Nous ne pouvons que nous réjouir de cette heureuse issue. Comme quoi, c’est possible… même si pour d’autres c’est plus difficile ou problématique.
Félicitations à Yannick et au collectif “Les Yannicks”.
Ci -dessous des extraits  des courriers de Yannick et de son collectif.

Le mot de Yannick

Bonjour à toutes et tous !C’est avec le sourire que je vous écris ces quelques mots pour vous exprimer toute ma gratitude pour la chaîne humaine que vous avez réussi à créer autour de moi.
Cela fait quelques mois maintenant que j’ai repris le travail chez DAMEN, j’ai signé un CDI le 1er juillet dernier. Cette chance me permet d’envisager de manière plus sereine mon avenir en France. Et tout ça grâce à vous tous, du fond du cœur : MERCI.Merci à l’asso Digemer et à tous ces adhérents pour le travail qu’ils font dans le but de venir en aide aux personnes dans le besoin comme cela fut mon cas.
KENAVO !
Yannick

Le mot du collectif “Les Yannicks” à ses donateurs

Nous allons donc mettre fin à ce collectif Cent pour un Toit et fermer le compte en banque, en accord avec l’association Digemer (qui hébergeait notre collectif).
Les virements vers notre compte seront donc prochainement impossibles. Un immense merci et bravo pour vos contributions !Vous pouvez aussi soutenir directement l’association Digemer qui mène un travail précieux et nous a permis d’exister ces dernières années. Elle accompagne plusieurs collectifs et héberge aussi directement de nombreuses personnes. Si cela vous intéresse, et selon vos possibilités, les infos sur l’asso sont par là et pour les soutenir, c’est par ici (via la Caisse d’Epargne directement) !
Si la situation de Yannick s’est améliorée, cela a nécessité plusieurs années d’engagement, de la patience et bien du courage. Nous n’oublions pas toutes celles et ceux qui ont encore besoin d’aide (financière comme morale) face à une dégradation continue des politiques d’accueil et d’hospitalité. Les récentes décisions de la Préfecture faisant peser la menace de la rue sur plus de 50 personnes l’illustrent bien.
Au plaisir de (re)croiser votre route !
Les ami.es, voisin.es et soutiens de Yannick