Beaucoup de monde, mercredi soir, à la réunion pour la création du Collectif landernéen « Cent pour un toit ”
C’est d’une voix émue qu’Annie Collic, membre du collectif « Cent pour un toit », a ouvert, mercredi soir, la réunion, pour évoquer l’aide à l’hébergement provisoire de migrants et demandeurs d’asile à Landerneau.

Le Télégramme Landerneau, 8 février 2019

Beaucoup de monde, mercredi soir, à la réunion pour la création du Collectif landernéen « Cent pour un toit ».

Une centaine de personnes avait pris place, mercredi soir, dans le hall de la Maison pour tous, face à Annie Collic, membre du collectif landernéen « Cent pour un toit ». « C’est réconfortant de constater que l’homme a encore du cœur », glisse l’un des participants, venu s’informer sur l’hébergement provisoire de migrants et demandeurs d’asile à Landerneau. À son tour, prenant la parole, Jean Miossec a, lui, présenté les objectifs qui guident  l’association Digemer Brest, qu’il a fondée en 2014. Il s’agit avant tout d’offrir un logement à des demandeurs d’asile, le temps que leurs dossiers soient étudiés. Mais aussi de les accompagner, par exemple, dans les démarches administratives.

« À la recherche de logements vacants »

Convaincu de la nécessité de s’inscrire dans le sillage de Digemer Brest, le groupe landernéen a décidé, à son tour, d’y adhérer. « Nos amis de Plougastel-Daoulas, qui ont constitué un collectif depuis deux mois déjà, ont pris la même décision. Nous sommes maintenant tous à la recherche de logements vacants », indique Goulven Thomin, l’un des initiateurs. Et, là-dessus, il a déjà son idée.
« On espère se faire entendre par un maximum de gens. À Landerneau, il y a 20 % de logements vacants. Même s’ils ne sont pas tous habitables, certains, au moins un, pourraient répondre à notre demande. Nous sommes ouverts à toutes les propositions. Quelle que soit la durée de l’occupation, il y a toujours moyen de s’arranger. À défaut de la gratuité, nous pouvons également établir une convention, précisant les modalités, entre Digemer et le propriétaire. Il y a urgence. Une famille d’origine tchétchène est en attente. Sa demande, pour obtenir le droit d’asile politique, est imminente auprès du tribunal de Nantes », ajoute Goulven Thomin.

Fañch Dantec, d’Accueil Solidarité Saint-Urbain (ASSU), a évoqué les actions que cette association mène sur le terrain depuis des mois.

Le noyau du collectif landernéen s’est étoffé à l’issue de la réunion et des commissions ont été créées.

Contact
Renseignements : thomin.goulven@orange.fr ou tél. 06 06 45 31 14.