Le collectif Cent pour un toit de Lambé a adressé une newsletter à ses membres et donateurs. Extraits.

Tout d’abord concernant l’hébergement
La maison de Guipavas qui avait été généreusement mise à disposition a donc été vendue en juillet. Pendant l’été et en septembre nous avons trouvé des solutions de dépannage dans trois logements différents.
Mais depuis début octobre nous avons une bonne nouvelle ! Nous avons trouvé un petit appartement sur Plabennec, certes un peu loin de Brest, mais cela va permettre à la famille de se poser un peu et d’avoir leur vrai « chez elles ».On remercie les propriétaires qui nous ont permis de louer ce logement.

Concernant les dons 
Tout d’abord un grand merci pour les dons qui jusqu’ici ont permis de payer les charges (électricité, gaz et eau) du logement de Guipavas, et permettent à présent d’avoir un peu d’avance pour envisager plus sereinement la nouvelle location.
Pour atteindre notre objectif de base (100 citoyens qui donnent 5 euros/mois), il nous manque l’équivalent de 24 personnes donnant 5€/ mois.
N’hésitez pas à diffuser l’info ! C’est important, nous avons besoin de 500€/mois pour envisager notre action sur l’année à venir. Pour faciliter les paiements, nous nous sommes inscrits sur HelloAsso, un site gratuit qui permet de faire des virements uniques ou mensuels en quelques clics.  Voici le lien :

https://www.helloasso.com/associations/digemer/collectes/100-citoyens-solidaires-pour-heberger-une-famille-demandeuse-d-asile/administration

Nous avons pu ajouter sur ce lien les dons réalisés par le bon de contribution citoyenne, ce qui permet d’avoir une visibilité sur l’argent récolté.
Pour information, il est encore possible de faire des chèques ou virements en utilisant le bon de contribution citoyenne.

Par rapport à la situation de la famille
Bonita avait un ré-examen de sa demande d’asile en cours. Dans ce cadre elle a été convoquée à la CNDA (Cours Nationale des Demandeurs d’Asile) fin juin.
Malheureusement, malgré toutes les preuves fournies de son histoire et de sa mise en danger, la CNDA a refusé sa demande d’asile, considérant qu’elle et ses filles n’étaient plus en danger au Kosovo. Sincèrement, nous avons trouvé cette décision incompréhensible (et injuste !) et au vu de leur situation, il n’est clairement pas envisageable pour Bonita et ses filles de retourner actuellement au Kosovo où leur famille est victime de la mafia et de la corruption.
Le ré-examen de la demande d’asile de son aînée qui a 20 ans est toujours en cours.
En septembre, Bonita et son aînée ont déposé une demande de titre de séjour à la préfecture de Quimper… on attend la réponse (cela peut prendre plusieurs mois).